Travailler dans les champs ou dans les vignes en France mais obtenir des subventions en Italie, réussissant à percevoir un salaire et un remboursement en même temps : c’est la technique adoptée par certains jeunes étudiants de la Péninsule, qui parviennent ainsi à gagner jusqu’à 2 000 euros.

LIRE AUSSI: Vendanges 2024 en France : du travail pour les saisonniers

Ce qui diffuse et surtout fait connaître cette tendance c’est le bouche-à-oreille entre ceux qui ont déjà vécu cette expérience à l’étranger et leurs pairs potentiellement intéressés à elle : il va sans dire que les canaux préférés pour échanger des informations telles que les exigences et les modalités de candidature sont les médias sociaux, dont les plus utilisés sont Facebook et Telegram.

Les vendanges en France

Secteur extrêmement dynamique mais manquant de main d’œuvre, la viticulture en France est non seulement un métier pour les résidents mais aussi une occasion d’enrichissement social et linguistique pour les salariés étrangers. Entre août et octobre, les viticulteurs de tout le Pays viennent chercher et réussissent à recruter plus de 300 000 travailleurs saisonniers.
De plus en plus de jeunes de toute l’Europe choisissent de se consacrer aux vendanges pendant quelques semaines dans le but d’épargner pour payer leurs études. Les destinations les plus appréciées sont la Bourgogne et la Vallée du Rhône, où les conditions professionnelles sont meilleures et où le gîte et le couvert sont souvent entièrement pris en charge.

Les subventions en Italie

À la fin de leur emploi, les jeunes Italiens peuvent demander à l’Inps des subventions de chômage pour travailleurs rapatriés, d’une durée de six mois et d’un montant égal à 30% du salaire mensuel fixé par le contrat national italien, qui, pour le secteur agricole, se situe entre 380 et 700 euros.

La mesure s’adresse aux citoyens qui ont servi à l’étranger et sont ensuite restés au chômage en raison du licenciement ou du non-renouvellement de leur contrat saisonnier. Toute personne peut donc présenter une demande, quelle que soit la durée de la période passée hors de la Péninsule, et obtenir des remboursements pouvant rejoindre les 180 jours.

Née en 1997, j'ai deux licences en langues et littératures modernes, un master en journalisme 3.0 et une détermination inébranlable, le tout obtenu avec les meilleures notes. Passionnée d'écriture depuis l'âge de 7 ans et journaliste indépendante depuis 2021, j'ai participé à la construction de "Nos Alpes" en grandissant jour après jour et en apprenant à être meilleure. Dans le temps libre que j'essaie de me ménager, je cultive certaines de mes passions frivoles, notamment le rose et les sucreries, le shopping et le maquillage, mais surtout mes récits.

Exit mobile version