La fermeture du Tunnel du Mont Blanc jusqu’au 18 décembre pour des travaux d’entretien et les opérations de mise en sécurité par rapport aux glissements de terrain qui ont partiellement affecté l’autoroute en Maurienne (et bloqué la ligne ferroviaire du Fréjus) ont fini par générer une série de déviations et de modifications du trafic transfrontalier. Prenant acte de ces conditions et problèmes, la Préfecture de Turin a souhaité identifier leurs dynamiques d’évolution et leurs répercussions sur l’environnement et la pollution atmosphérique à travers une série de rapports publiés régulièrement depuis le mois d’octobre dernier.
Le mois d’octobre
À l’approche de la suppression du trafic au Tunnel du Mont-Blanc, la tendance a été de trouver des itinéraires alternatifs, à savoir la Rocade de Turin et l’Autoroute A32 Turin-Bardonecchia. Selon les données mises à disposition par les exploitants des autoroutes au Comitato operativo viabilità (Comité opérationnel du trafic), au mois d’octobre il y a eu déjà une augmentation moyenne de +20% des transits de poids lourds et de +5% des transits de véhicules légers. On n’a pas enregistré de situations critiques ou de congestion à la frontière avec la France, du moins dans un premier temps.
Le mois de novembre
La situation constatée par la préfecture de Turin deux semaines après la fermeture du Tunnel du Mont-Blanc était différente. En novembre, il a été observé une augmentation du nombre des poids lourds et des cars en direction du Tunnel du Fréjus d’environ 45%, sans pour autant que cela ne se traduise par des problèmes majeurs de circulation, sauf par quelques épisodes dans les zones frontalières.
Les répercussions sur l’environnement
Aux réunions du Comitato operativo viabilità (Comité opérationnel du trafic) ont également participé des responsables del’Agencepour la protection de l’environnement du Piémont (ARPA), qui ont apporté leur soutien à l’étude des retombées environnementales des déviations autoroutières. Selon ces experts, ces modifications n’ont pas affecté de manière importante les émissions de dioxyde de carbone ou la concentration de particules potentiellement nocives.