Corsica Linea, la compagnie française qui assure les liaisons entre la ville française de Marseille et la Corse, a récemment introduit des restrictions pour les voitures électriques. Pour pouvoir monter à bord des navires, il a été décidé que les batteries des véhicules ne devaient pas être chargées à plus de 30%.

Les raisons de cette décision n’ont pas été précisées mais elles peuvent être multiples, notamment la crainte d’éventuels incidents tels que des incendies ou des problèmes de transport liés à l’alimentation électrique. Toutefois, étant donné qu’il n’existe à ce jour aucune réglementation nationale ou européenne imposant des interdictions spécifiques à certains types de véhicules, chaque entreprise est libre d’introduire des restrictions de manière indépendante.

Les voitures électriques nécessitent des dispositifs spécifiques pour les protéger d’éventuels accidents que de nombreuses compagnies ne pourraient pas placer dans leurs soutes pour de simples raisons d’espace. Ainsi, plus le trajet est long, plus les risques de mésaventures augmentent en parallèle comme pour tout type de véhicule embarqué.

Si, par exemple, la compagnie norvégienne Uecc a fixé une fourchette de 20% à 50% de recharge comme critère pour les moyens de transport électriques, son compatriote Havila Kystruten a exclu tout véhicule rechargeable ; d’une orientation encore différente, la compagnie irlandaise Irish Ferries, qui a même installé un certain nombre de stations de recharge.

Les navires reliant les ports italiens aux îles de Sicile et de Sardaigne mais aussi à la Corse ont pour l’instant adopté une position modérée. Il s’agit des compagnies Moby, Tirrenia, Grimaldi Lines, Sardinia and Corsica Ferries et Caremar. Si, pour l’instant, aucune d’entre elles n’est allée jusqu’à positionner des bornes de recharge pour les voitures, aucune ne les a également encore interdites ; les seules conditions sont l’indication de l’alimentation électrique ou hybride lors de l’achat de son propre billet et le maintien de la batterie à un niveau minimum avant l’embarquement.

Née en 1997, j'ai deux licences en langues et littératures modernes, un master en journalisme 3.0 et une détermination inébranlable, le tout obtenu avec les meilleures notes. Passionnée d'écriture depuis l'âge de 7 ans et journaliste indépendante depuis 2021, j'ai participé à la construction de "Nos Alpes" en grandissant jour après jour et en apprenant à être meilleure. Dans le temps libre que j'essaie de me ménager, je cultive certaines de mes passions frivoles, notamment le rose et les sucreries, le shopping et le maquillage, mais surtout mes récits.

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