Le retour du train de nuit en France apparaît comme une solution pour réduire l’impact environnemental du transport et offrir une alternative durable aux vacanciers en partance pour les stations de ski.

Cependant, la situation actuelle des trains de nuit et les difficultés rencontrées pour leur relance, notamment pour les stations de ski. Elle révèle une réalité bien plus complexe que les annonces politiques ou les promesses de régénération des infrastructures. En effet, les déplacements vers les stations de ski, majoritairement effectués en voiture ou en avion, représentent une part significative de l’empreinte carbone de ces séjours.

Le renouveau des trains de nuit en station de ski soulèvent néanmoins des enjeux liés à la gestion des rails en hiver et la décarbonation de l’accès aux montagnes. Il souligne les défis économiques et environnementaux auxquels sont confronte les territoire de montagne.

Quel avenir pour les trains de nuit vers les stations de ski française ?

L’empreinte carbone des séjours au ski est largement dominée par le transport des vacanciers jusqu’aux stations. Encore aujourd’hui, 89 % des touristes rejoignent encore les stations en voiture ou en avion. Le train de nuit, qui pourrait offrir une alternative écologique, reste une option marginale malgré sa popularité croissante.

Cependant, l’offre de trains directs à destination des stations, en particulier depuis Londres avec l’Eurostar, a disparu depuis quelques années. Cette offre rencontre plusieurs obstacles dont la faiblesse des réservations et la diffculté des opérateurs à répondre à l’appel d’offres européen lancé par exemple par la Compagnie des Alpes.

Le train de nuit, une volonté politique et environnement soulevant une question de moyen d’application

La privatisation du secteur ferroviaire et l’ouverture à la concurrence, initiées pour améliorer les services et réduire les coûts, ont eu des conséquences directes sur l’offre des trains de nuit. Malgré des déclarations ambitieuses du gouvernement en matière de transition écologique, le secteur ferroviaire peine à se renouveler à la hauteur des enjeux. Le plan à 100 milliards d’euros annoncé en février 2023, destiné à la décarbonation du transport ferroviaire, est un exemple de la volonté de relancer ce secteur. Toutefois, ce plan, bien que prometteur, souffre d’une réalité budgétaire moins enthousiaste.

En 2024, lamendement du Groupe Socialistes et apparentés a mis en lumière la nécessité de renforcer les investissements dans le secteur ferroviaire. Le train de nuit Paris-Briançon, actuellement en circulation, constitue une solution pour les montagnes. Cependant, il souffre régulièrement de retards, souvent liés à l’état du matériel roulant et à l’encombrement des voies. La régénération du réseau, passerait par l’acquisition de nouveaux investissements et la relance des trains de nuit. L’objectif est de réaliser un report modal de 10 % des voyageurs de la route vers le rail, ce qui pourrait couvrir entre 22 % et 33 % de l’objectif de décarbonation des transports en France.

Les Trains d’Équilibre du Territoire

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a confirmé que des rénovations sont en cours, mais la solution est encore loin d’être à la hauteur des attentes de confort et de ponctualité.

Le rapport sur les trains d’équilibre du territoire a estimé que la commande de 600 voitures et 60 locomotives serait nécessaire pour relancer ces lignes, un investissement qui représente un total de 1,5 milliard d’euros.

Les Trains d’Équilibre du Territoire (TET) sont un concept et une action de l’Etat franćais pour un service de grandes lignes rapide reliant les principales villes françaises non desservies par les lignes à grande vitesse. Ils contribuent également à désenclaver les territoires par des liaisons transversales ou par le biais des trains de nuit.

Travelski et ses offres packagées all-inclusive : vers une expérience de séjour maximale et accessible

Dans ce contexte, Travelski se positionne comme un acteur ferroviaire qui favorise l’accès aux stations de ski tout en réduisant l’empreinte carbone des vacanciers dans les stations de la Plagne, des Arcs, de Tignes, de Méribel, de Val d’Isère, des Ménuires, de Val Thorens et de Courchevel.

Les offres packagées de Travelski se distinguent par leur orientation visant à proposer une expérience de séjour maximisée. Il offre la possibilité aux clients de choisir des options variées selon leurs préférences (hébergements, activités, matériel de ski, etc.). Ces solutions facilitent la logistique pour les vacanciers et contribuent à la réduction des émissions de CO2.

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Né à Rome et de nationalité française, il a grandi au sein de diverses cultures, tout en développant une passion pour les Alpes. Passionné d'innovation et expert en développement territorial et touristique, il réside actuellement dans le Pays de Gex.

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