Le Lapin à la ligurienne est devenu au fil du temps le symbole d’une cuisine capable de combiner des ingrédients simples et intenses, se répandant dans toute la région pour refléter la culture gastronomique d’une terre suspendue entre mer et montagne. Sa nature même est ancrée dans le territoire, dans un mélange efficace entre la viande délicate du lapin et une série de produits typiques et locaux tels que les olives de Taggia, les pignons de pin et le vin de Ligurie.

Dans la recette originale, qui alterne entre « Rossese di Dolceacqua » et « Vermentino », le foie du lapin lui-même trouve sa place, enrichissant la sauce d’une note savoureuse et corsée. Depuis quelques années, ce plat traditionnel est inscrit parmi les Produits Agroalimentaires Traditionnels (PAT) en vertu de son caractère gastronomique profondément lié à l’identité régionale.

Les ingrédients

Pour préparer le Lapin à la ligurienne, il faut en fait peu d’éléments, même s’ils doivent être bien dosés dans leur apparente simplicité, dont, bien sûr, un lapin (environ 1 kilogramme) avec son foie. Viennent ensuite les olives de Taggia (100 grammes), le vin rouge (2 verres, environ 200 millilitres), les tomates fraîches (2, environ 100 grammes) et l’ail (2 gousses, environ 20 grammes). À ces matières premières de base s’ajoute une série d’arômes pour donner du parfum et de la saveur, notamment le romarin (une branche), le laurier (une feuille), le bouillon de légumes (100 millilitres), l’huile d’olive extra vierge (20 millilitres), le sel et le poivre selon les goûts.

Certaines versions de cette recette prévoient l’utilisation de vin blanc au lieu de rouge, tandis que dans certaines zones de zone ouest de la région, on ajoute des noix ou des câpres pour accentuer la richesse. C’est précisément cette variété qui montre comment, tout en restant fidèle à la tradition, le Lapin à la ligurienne peut s’adapter aux différentes nuances culinaires de la Ligurie.

La préparation du Lapin à la ligurienne

La préparation du Lapin à la ligurienne demande un peu de temps et une dose supplémentaire de soin, sans pour autant être complexe ou difficile. Elle commence par le lapin qui, s’il n’a pas déjà été acheté et traité par son propre boucher de confiance, doit être correctement nettoyé, sous peine de compromettre la réussite du plat.

Une fois cette étape préliminaire terminée, il faut couper la viande en cubes d’environ trois centimètres de côté et l’assaisonner de sel et de poivre, selon les goûts de chacun. Ensuire, faire-la revenir dans une poêle à hauts bords avec un peu d’huile d’olive extra vierge, en ajoutant petit à petit de l’ail dépouillé de sa chemise, du romarin et du laurier.

Une fois qu’il a pris une couleur dorée, déglacer le lapin avec le vin de son propre choix et laisser-le cuire avec un couvercle à feu moyen pendant une vingtaine de minutes. Pendant ce temps, s’occuper des autres ingrédients, à savoir le foie, qui doit être nettoyé et haché très finement, et les tomates, qui doivent être blanchies et épluchées pour obtenir une pulpe molle.

Après ce temps, ajouter les deux matières premières à la viande à cuire et bien mélanger, puis terminer avec les olives de Taggia, en maintenant le feu modéré jusqu’à l’obtention d’une sauce corsée. Le résultat est un plat riche en saveurs, aux couleurs de la cuisine et de la région typiques de la Ligurie, parfait pour être servi le dimanche à toute la famille.

Le Lapin à la ligurienne s’accompagne de pommes de terre, cuites au four ou à l’eau, mais il trouve également un allié de choix dans la polenta, nature ou non, ou dans la purée, éventuellement agrémentée d’un voile de fromage râpé. Pour les amateurs d’entrées, la sauce peut se transformer en un excellent condiment pour les pâtes, éventuellement accompagné d’un reste de viande pour une saveur plus complète.

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Née en 1997, j'ai deux licences en langues et littératures modernes, un master en journalisme 3.0 et une détermination inébranlable, le tout obtenu avec les meilleures notes. Passionnée d'écriture depuis l'âge de 7 ans et journaliste indépendante depuis 2021, j'ai participé à la construction de "Nos Alpes" en grandissant jour après jour et en apprenant à être meilleure. Dans le temps libre que j'essaie de me ménager, je cultive certaines de mes passions frivoles, notamment le rose et les sucreries, le shopping et le maquillage, mais surtout mes récits.

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