Environnement

“Eat Biodiversity” et “Resi-Alp”: Vallée d’Aoste et le Canton du Valais à support de la filière agroalimentaire

La presentazione dei progetti “Eat Biodiversity” e “Resi-Alp”, La présentation des projets “Eat Biodiversity” e “Resi-Alp” (Giorgia Gambino)

Les deux projets Interreg Italie-Suisse ont pour chef de file l’Association Régionale Éléveurs Valdôtains (AREV) et pour partenaire la Fédération Suisse de l’Élevage de la race d’Hérens (FSEH).

La Vallée d’Aoste et le Canton du Valais ajoutent une pièce supplémentaire à leur parcours respectif pour valoriser le secteur de l’élevage de montagne et promouvoir ses produits typiques. Avec l’Association Régionale Éléveurs Valdôtains (AREV) comme chef de file et la Fédération Suisse de l’Élevage de la race d’Hérens (FSEH) comme partenaire, le double projet Interreg Italie-Suisse « Eat Biodiversity » et « Resi-Alp » vise à offrir aux professionnels du secteur un soutien supplémentaire dans le domaine de la sécurité alimentaire.

« Eat Biodiversity » et « Resi-Alp » : le rôle de la Vallée d’Aoste

La dernière initiative en ordre chronologique lancée par l’AREV coïncide avec la mise en place de lignes directrices destinés aux professionnels de l’élevage pour la prévention des risques sanitaires liés à l’alimentation. Le service de conseil et d’assistance technique vise à suivre les opérateurs dans la compréhension et dans la gestion des plus récentes réglementations ministérielles.

« Nous n’avons pas l’intention d’ajouter des contrôles supplémentaires, mais nous voulons simplement accompagner le producteur dans les réalisations, les procédures et les prises de responsabilité pour la salubrité du produit – a expliqué le directeur de l’association, Edi Henriet, lors de la conférence de presse de présentation du projet qui s’est déroulée jeudi 18 janvier dernier -. Ce qui nous a incités à élaborer ces indications ce sont les nombreuses demandes formulées par les travailleurs, qui ne sont pas structurés pour faire face de manière autonome à toutes les réglementations nationales”.

Publié depuis le vendredi 19 janvier, le document sur la sécurité alimentaire a été rédigé avec la collaboration d’un cabinet d’avocats spécialisé de Turin et aborde divers sujets utiles.

« Lors de la première phase de conception, nous avons voulu valoriser les activités liées à la transformation et à l’élaboration des viandes autochtones à travers des informations visant à soutenir les éleveurs et les agriculteurs dans la gestion des aspects hygiéniques et sanitaires – a continué le référent du comité technique de l’AREV, Diego Bovard -. Avec la deuxième phase, qui s’est achevée en 2023, nous avons voulu aider les agriculteurs qui avaient des doutes ou des questions sur l’administration, la sécurité alimentaire, la formation ou le comportement en cas d’inspection par les autorités compétentes ».

« Eat Biodiversity » et « Resi-Alp » : le rôle du Canton du Valais

Les 50 opérateurs impliqués au niveau transfrontalier dans les deux projets Interreg Italie-Suisse « Eat Biodiversity” et « Resi-Alp » ont en commun d’avoir dû faire face à la pandémie et aux restrictions conséquentes imposées par les Gouvernements respectifs. Ces dernières ont fini par les affecter surtout au niveau économique et promotionnel, en empêchant la normale participation aux foires, aux événements et aux marchés locaux où vendre ses propres produits ; mais elles ont également affecté l’approche d’achat du consommateur, qui s’oriente de plus en plus vers la chaîne d’approvisionnement directe et de proximité.

C’est précisément pour ces raisons que l’initiative a esquissé et continue d’esquisser de nouveaux modèles de business pour les entreprises dédiées au secteur du lait de vache, de brebis et de chèvre du côté valdôtain et au secteur de la viande certifiée du côté suisse. Des actions leur ont été adressées pour soutenir les augmentations de prix et les pertes générées par le Covid-19 ainsi que pour faire de la publicité dans les circuits de restauration et de transformation.

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