Les 22 premières nominations pour le Premio Strega 2024 – prix littéraire italien établi en 1947 – ont été dévoilées en deux tranches distinctes, respectivement jeudi 8 février et jeudi 14 février derniers. Comme de coutume, les titres des manuscrits et les noms de leurs auteurs ont été révélés par les « Amis du dimanche », c’est-à-dire le jury historique du prix composé de personnalités de la scène culturelle italienne.

La mise à jour des participants se poursuivra chaque semaine jusqu’à jeudi 29 février de la partie des organisateurs, la Fondation Maria et Goffredo Bellonci Onlus. Alors que vendredi 5 avril les noms des douze auteurs demi-finalistes seront connus, le mois suivant, mercredi 5 juin, seront annoncés les cinq finalistes, qui seront récompensés lors de la soirée dédiée du jeudi 4 juillet.

Les candidats au Premio Strega 2024

Les candidats au Premio Strega 2024 annoncés le jeudi 8 février sont Adrián Bravi (« Adelaida », Nutrimenti) proposé par Romana Petri, Antonella Di Fabio (« L’omicidio di Valle Giulia », Frilli) proposée par Massimiliano Minerva et Peppe Fiore (« Gli innamorati », Einaudi) proposé par Marco Cassini. On poursuit avec Giuseppe Genna (« Yara. Il true crime », Bompiani) presenté par Ferruccio Parazzoli, Angela Giannitrapani (« Nella casa accanto », Progedit) présentée par Raffaele Nigro, Antonella Lattanzi (« Cose che non si raccontano », Einaudi) présentée par Valeria Parrella et Andrea Piva (« La ragazza eterna », Bompiani) présenté par Nicola Lagioia. Et encore Eduardo Savarese (« Le Madri della Sapienza », Wojtek) candidaté par Riccardo Cavallero, Gennaro Serio (« Ludmilla e il corvo », L’orma) candidaté par Giuseppe Lupo et Mirko Zilahy (« Nostra signora delle nuvole », HarperCollins) candidaté par Roberto Ippolito.

La deuxième phase de jeudi 15 février contemple par contre Cristina Battocletti (« Epigenetica », La nave di Teseo) nommée par Helena Janeczek, Nicola Bottiglieri (« Assalto alla collina », Bertoni) nomme par Natale Antonio Rossi et Franco Buffoni (« Il Gesuita », FVE) nommé par Antonella Cilento. Con continue avec Alberto Capitta (« La tesina di S.V. », Il Maestrale) cité par Giuseppe Conte, Marco Cassardo (« Eravamo immortali », Mondadori) cité par Marco Missiroli, Filippo D’Angelo (« Le città e i giorni », Nottetempo) cité par Gianluigi Simonetti, Donatella Di Pietrantonio (« L’età fragile », Einaudi) citée par Vittorio Lingiardi et Tommaso Giartosio (« Autobiogrammatica », Minimum fax) cité par Emanuele Trevi. A la liste s’ajoutent Davide Grittani (« Il gregge », Alter Ego) désigné par Wanda Marasco, Ginevra Lamberti (« Il pozzo vale più del tempo », Marsilio) désignée par Jonathan Bazzi, Giuseppe Mancusi Barone (« Le mie icone », Guida) désignée par Cesare de Seta, Eugenio Murrali(« Marguerite è stata qui », Neri Pozza) désigné par Aldo Cazzullo et Stefania Nardini (« L’ultimo treno da Kiev », Les Flâneurs Edizioni) désignée par Gianni Maritati. On conclut avec Melissa Panarello(« Storia dei miei soldi », Bompiani) sélectionnée par Nadia Terranova, Enrico Pellegrini (« Infinito », La nave di Teseo) sélectionné par Furio Colombo, Daniele Rielli (« Il fuoco invisibile. Storia umana di un disastro naturale », Rizzoli) sélectionné par Antonio Pascale, Alberto Riva (« Ultima estate a Roccamare », Neri Pozza) sélectionné par Giorgio Montefoschi; a ceux-ci on associe même Raffaella Romagnolo (« Aggiustare l’universo », Mondadori) communiquée par Lia Levi, Ilaria Rossetti (« La fabbrica delle ragazze », Bompiani) communiquée par Paolo Petroni et Evelina Santangelo (« Il sentimento del mare », Einaudi) communiquée par Marcello Fois.

Les prix littéraires en France

Depuis des décennies, la France organise également des concours littéraires et décerne des prix importants aux auteurs les plus importants et les plus connus de la scène culturelle nationale, à l’instar du Premio Strega en Italie.

Le principal de ces prix est le Prix Goncourt, créé en 1896 à Paris par le testament de l’écrivain Edmond de Goncourt et décerné en 2023 à « Veiller sur elle » de Jean-Baptiste Andrea. Au sein de la société littéraire des Goncourt, officiellement fondée en 1903, il est attribué depuis cette même année à la « meilleure œuvre d’imagination en prose publiée » ; parallèlement, en novembre, le Prix Renaudot est donné depuis 1926.

Impossible de ne pas mentionner le Prix Grand Continent, premier prix littéraire européen pour la traduction et la diffusion littéraires. D’une valeur de 100 000 euros, celui-ci récompense chaque année le meilleur d’une série de titres lus et examinés par les correspondants de la revue Grand Continent au sein de cinq aires littéraires européennes. De cette première sélection émerge au moins un candidat par langue (allemand, espagnol, français, italien et polonais), parmi lesquels un jury de spécialistes réuni au sommet du mont Blanc choisit le lauréat. Cette année, le prix a été décerné à « Złodzieje żarówek » de Tomasz Różycki (Voleurs d’ampoules – Czarne).

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Née en 1997, j'ai deux licences en langues et littératures modernes, un master en journalisme 3.0 et une détermination inébranlable, le tout obtenu avec les meilleures notes. Passionnée d'écriture depuis l'âge de 7 ans et journaliste indépendante depuis 2021, j'ai participé à la construction de "Nos Alpes" en grandissant jour après jour et en apprenant à être meilleure. Dans le temps libre que j'essaie de me ménager, je cultive certaines de mes passions frivoles, notamment le rose et les sucreries, le shopping et le maquillage, mais surtout mes récits.

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