Du 3 au 5 avril à Paris, parmi les nombreux sujets abordés, les travaux parlementaires d’amitié italo-française ont également traité des problèmes de la réouverture du tunnel de Tenda et de la restauration de la liaison ferroviaire du Fréjus, bloquée par l’éboulement en Maurienne du 27 août dernier.

A Paris, deux jours de travail interparlementaire

Le groupe interparlementaire d’amitié Italie-France est animé par Piero Fassino pour l’Italie et pour la France par Laurent Marcangeli pour l’Assemblée nationale et Hervé Marseille pour le Sénat.

Outre le travail interparlementaire, la délégation italienne a eu plusieurs rencontres à Paris, dont l’une avec le ministre délégué aux Affaires européennes, Jean-Noël Barrot. Outre M. Fassino, elle était composée de Giangiacomo Calovini, Stefano Candiani, Marianna Madia, Federica Onori et de la sénatrice Simona Flavia Malpezzi, ainsi que de trois parlementaires ayant une connaissance directe des questions relatives à la frontière italo-française, Franco Manes de la Vallée, Chiara Gribaudo de Côni et Roberto Pella de Valdengo de Biella.

Tenda et Fréjus parmi d’autres sujets

La réunion avait à l’ordre du jour les nombreuses questions centrales entre les deux pays dans le contexte européen, de la Méditerranée à la situation sécuritaire et aux guerres, en passant par le développement économique.

D’autre part, la coopération et le dialogue entre les deux pays sont animés. Une réunion bilatérale sur le cinéma et l’audiovisuel vient de s’achever à Rome, le 3 avril, à l’ambassade de France au Palazzo Farnese. L’Italie, la France et l’Allemagne se retrouveront à Paris, le 8 avril, à l’initiative du ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, pour la troisième réunion trilatérale sur le développement industriel.

Le contexte est bien celui de l’Europe, dans lequel est inscrit également le Traité du Quirinal, dont Piero Fassino a rappelé, au cours des réunions, sa dimensione contraignante et pas seulement d’amitié.

Le tunnel de Tende et la liaison ferroviaire du Fréjus, ainsi que d’autres questions d’infrastructure, telles que le tunnel du Mont-Blanc ou le Lyon-Turin, figurent dans l’agenda politique générale entre l’Italie et la France. Le niveau parlementaire n’est pas décisif – on l’a dit – mais il exerce un contrôle et une impulsion : un appui donc sur la question des liaisons transfrontalières et des transports.

Directeur de Nos Alpes, journaliste. Il a collaboré avec des magazines et des journaux italiens, de Il Mulino à Limes, de Formiche à Start Magazine.

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