La conférence européenne annuelle de WordPress, WordCamp, se tiendra à Turin du 13 au 15 juin. Environ 3 000 participants internationaux sont attendus.
WordPress est la plateforme logicielle sur laquelle fonctionnent la plupart des sites web dans le monde : plus de 455 millions sur plus de 1,3 milliard de sites sur l’internet, soit 43 %. La conférence se tiendra au Lingotto, et est arrivée à Turin grâce au travail d’organisation et d’accueil développé par GL Events (qui gère le Lingotto), Turismo Torino et le groupe WordPress de Turin.
Qu’est-ce que WordCamp ?
WordCamp est né en 2006 à San Francisco. Dans sa version européenne, qui est aussi la plus grande au monde, il s’est tenu à Sofia en 2014, puis à Séville, Vienne, Paris, Belgrade, Berlin, Porto et enfin Athènes.
Chaque pays organise un événement national ou régional. Le WordCamp de Turin s’est tenu l’année dernière les 14 et 15 avril, au Toolbox Coworking, qui accueille habituellement des initiatives liées à l’innovation et à la technologie.
Ce qui se passe
L’organisation est sous forme de communauté, avec des groupes agrégés et thématiques. Il y aura quelques sessions communes et plusieurs ateliers parallèles, du développement de thèmes (y compris l’avancement du thème Twenty-Twenty), la question des versions de langage, les relations avec les couches de référencement, et le développement d’APIs, qui sont des « ponts » entre différentes applications.
Diverses réunions aborderont les perspectives des « blocs de construction » qui constituent l’ossature logicielle la plus récente. Un atelier traitera de la législation européenne, notamment de l’Acte européen sur l’accessibilité, tandis que certaines salles accueilleront des concours et des défis, tels que le Gutenberg Speed Challenge. Les participants auront 30 minutes pour recréer un site web, en utilisant uniquement des structures en blocs.
La dimension collective
Les logiciels, en tant qu’outils libres et gratuits, donc sans structure commerciale au sens strict, sont également utilisés dans divers domaines du tiers secteur ou dans des territoires fragiles, dans des pays en développement ou des périphéries urbaines, par des associations et des organisations diverses.
Des réunions seront consacrées à cet aspect, avec le cas d’utilisation en Ouganda, la dimension communautaire, les questions de genre, et les orientations pour le développement futur du logiciel et de ses applications.
Des sections seront également consacrées à la cybersécurité, à la génération d’images avec l’intelligence artificielle et à l’utilisation d’outils de surveillance, tels que Google Anaytics.
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