La Semaine suisse du Goût se déroule du 12 au 22 septembre, avec un grand nombre d’évènements en Suisse romande, du Valais à Genève au Jura. Ce sont des ateliers, des fours banals, des expositions, des moments conviviaux, de la musique et des rencontres.

Les raisons de la Semaine du goût

Avec un regard à Terra Madre et Slow Food, qui ont une ampleur globale et une histoire plus ancienne, la Suisse a développé son initiative autour de la qualité alimentaire, des produits du terroir et des identités par rapport à L’industrialisation massive de l’agriculture.

La fondation de la Semaine du gout a adopté en un manifeste, AU CŒUR DES ALPES: LA SUISSE GOURMANDE ! où l’on retrouve parmi les signataires Slow Food suisse. Ce document met en valeur les biodiversités, les produits authentiques, la dimension éthique et le respect de l’environnement.

Né en 2000, la Semaine suisse du goût en 2023 vu 620 000 personnes participer aux quelques 3 000 rencontres proposées dans toute la Suisse  et faisant partie du programme, dont la moitié était adressées aux jeunes.

La Semaine du Goût en Valais

Le Valais est très actif dans la semaine et développe environ 60 événements dans un programme bien cadré.

Les principaux se trouvent à Sion pour la Ville du Goût, à Bagnes comme capitale de la Raclette, à Martigny pour les Saveurs bordillonnes, à Flanthey pour la Fête du Cornalin.

Pour les écoles et jeunesse il y a un rallye du goût à Sion, des concours de dessins, un projet Fourchette Verte dans les différentes collectivités et communes. L’association centre Alimentation et Mouvement de Promotion Santé Valais y joue un rôle de promotion et d’organisation.

Au canton de Vaud et à Lausanne

Dans le canton de Vaud, 325 événements sont prévus, avec la moitié organisés dans les écoles. Plus de 400 restaurants vaudois participent également pour la promotion des vins suisses.

La Ville de Lausanne se focalise sur les aspects environnementaux et sociaux, dans le prolongement de la campagne suisse Save food. La dimension écologique de la

la restauration publique vise aussi à contrer les 2,8 millions de tonnes de denrées alimentaires gaspillées par an en Suisse.

Il faut aussi rappeler du Village Alpin du Goût, à Leysin avec 27 producteurs, artisans, commerçants et restaurateurs qui ouvrent leurs portes et  Chocotrek, , qui vise à offrir aux sportifs une alternative à la nutrition industrielle, à la rencontre des producteurs locaux et au créations de 9 maîtres chocolatiers en ville de Lausanne.

Jura, Genève, Fribourg, Neuchâtel

Dans le canton du Jura et au Jura bernois on compte 25 événements principaux pour la Semaine du Goût. Les Soupes du monde organisées par la Confrérie des Loitche-Potches en vieille ville de Moutier, ont eu lieu le 13 septembre, mais plusieurs évènement sont réalisé même au-delà de la semaine, vois au mois d’octobre et de novembre.

Pour la ville de Genève la semaine devient même un mois d’activité, du 23 septembre au 20 octobre 2024, avec le titre de « À Table! » par un engagement pour les cafés et restaurants pour le bien manger.

En raison aussi de son impact environnement, l’initiative encourage à préférer la proximité, la saisonnalité, la biodiversité et limitant les impacts. Les opérateurs participent également au Concours de la restauration durable avec une dotation totale de 30 000 francs suisses de récompenses.

À Fribourg, qui l’année passée était nommée Ville suisse du Goût (en 2024 c’est le cas de Poschiavo dans les Grisons) le thème de cuisine reste celui de la bénichon. À Neuchâtel on aura encore l’occasion de fêter la saucisse, selon les codes neuchâtelois, mis à cuire dans la cendre.

Piéton durant trois jours, le centre-ville est illuminé, fleuri du dimanche et avec un cortège nocturne des Guggenmusik, et des moments consacrés aux artisans de la vigne et du vin.

LIRE AUSSI : Terra Madre Salone del Gusto 2024 : 5 jours à Turin consacrés à l’alimentation et à la production alimentaire

Directeur de Nos Alpes, journaliste. Il a collaboré avec des magazines et des journaux italiens, de Il Mulino à Limes, de Formiche à Start Magazine.

Exit mobile version