Le Krampus remonte à des croyances préchrétiennes et sa légende se retrouve dans l’espace germanique et dans les Alpes orientales (y compris les régions italiennes actuelles), en partie dans l’espace slave et en Suisse, où l’on parle toutefois aussi de Schmutzli (ou, en Suisse Romande de Père Fouettard) une sorte de croque-mitaine des plus jeunes.

Le Krampus, avec son apparence – cornes, sabots et visage démoniaque – représente l’antithèse de Saint-Nicolas. Lors des fêtes de Noël, le Krampus punit les enfants méchants tandis que Saint-Nicolas récompense les bons. La légende a fait l’objet de diverses publications. Un film l’a représenté en 2025: Krampus, de Michael Dougherty.

Notre Bot de ChatGPT a écrit un récit ….

Le Krampus dans une carte de 1910 (c) public domain, Wikimedia Commons

Les lumières scintillent sur les toits enneigés du village alpin, tandis que la neige tombe lentement et lourdement. Dans l’air, le tintement des cloches de vaches et le cliquetis des chaînes annoncent autre chose que la joie de Noël : le Krampus est proche.

Annelise, blottie près du feu, serre dans ses mains une vieille poupée de chiffon, tandis que sa grand-mère raconte l’histoire de cet être qui, chaque année, sort des forêts pour juger les enfants.

« C’est un rituel ancien, ma petite », dit la grand-mère, d’une voix grave et profonde comme le mugissement du vent. « Saint Nicolas apporte des cadeaux aux enfants sages, mais le Krampus… vient pour les autres. »

Annelise frissonna, moins à cause du froid que de la description du Krampus : un monstre aux cornes torsadées et aux yeux flamboyants, qui emportait les enfants méchants dans son sac pour les traîner dans les montagnes.

C’était le 5 décembre, la nuit du Krampus. Le village est en effervescence, les jeunes se déguisent en Krampus pour la traditionnelle course dans les rues. Mais Annelise sentait que quelque chose de différent planait dans l’air : une obscurité plus profonde, un froid qui semblait ne pas appartenir à la saison.

À la tombée de la nuit, les sons des cloches de vaches s’amplifient, se mêlant aux hurlements du vent. Alors que les villageois riaient et criaient devant ce spectacle, Annelise aperçut quelque chose à l’orée de la forêt : une silhouette qui se déplaçait lentement, mais avec une présence terriblement réelle. Ce n’était pas un des hommes masqués, c’était certain. Les cornes étaient trop grandes, les pas trop lourds. Les yeux brillaient comme des braises dans l’obscurité.

Il se cacha derrière la fenêtre, le cœur battant. La créature avançait, ignorant les rires et les célébrations. Son regard s’arrêta sur la maison d’Annelise. L’enfant recula, mais la cloche du Krampus se rapprocha.

La porte s’ouvrit en grinçant, laissant entrer un souffle d’air glacé. Annelise, paralysée par la peur, vit la gigantesque silhouette entrer la maison. La grand-mère ne bougea pas, comme si elle l’avait attendu. Le Krampus avançait, ses chaînes cliquetaient, le sac rempli de quelque chose bougeait faiblement.

« Annelise », murmura la grand-mère. « N’aie pas peur. Il est venu voir qui tu es vraiment. »

Le Krampus s’arrêta devant la petite fille, une haleine chaude et nauséabonde lui fouettant le visage. Il leva une main griffue et désigna la poupée qu’elle tenait toujours serrée contre elle. Tremblante, Annelise la lui tendit. La créature la regarda un instant, puis hocha lentement la tête. Avec un son guttural qui pouvait être interprété comme une approbation, il se retourna et disparut dans la nuit.

Le lendemain matin, le village se réveille en silence. Dans la neige, devant la maison d’Annelise, il ne reste que les traces des sabots des chèvres. Personne ne parla ouvertement de ce qui s’est passé, mais les anciens savaient.

La légende disait que le Krampus n’emportait pas seulement les enfants méchants, mais aussi la peur qui habitait leur cœur. Peut-être, pensa Annelise alors que le soleil illuminait le village, la créature avait-elle voulu lui enseigner quelque chose : le courage d’affronter les ombres, à l’intérieur comme à l’extérieur.

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