Depuis le mois d’août dernier, 16 nouveaux bus électriques à double étage circulent entre Nice et Sophia-Antipolis, dans les Alpes-Maritimes. Ils font partie du réseau de transport de la Région Sud ZOU ! qui exploite un total de 139 véhicules électriques sur l’ensemble du département.
Les nouveaux bus électriques à double étage dans les Alpes-Maritimes
Les nouveaux bus électriques à double étage ZOU ! circulent sur les lignes 630, 631 et 632 du technopole de Sophia-Antipolis, dans l’arrière-pays des Alpes-Maritimes. Equipés de porte-vélos, de connexions Wi-Fi et USB ainsi que d’un toit panoramique, il peuvent transporter environ 800 000 passagers par an.
Ces véhicules s’ajoutent aux 123 répartis sur 19 lignes actuellement en service dans le département, elles-mêmes gérées pour la période 2022/2030 par le groupe Keolis. Outre les nouvelles propositions à deux étages, la flotte est composée de bus scolaires et de minibus pour le transport de personnes à mobilité réduite.
Par ailleurs, la Région Sud a lancé une campagne de recrutement pour plus de 600 emplois liés à l’exploitation des nouvelles lignes. Cette initiative bénéficie de la collaboration de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV Sud).
ZOU !
Depuis septembre 2018, la Région Sud a réunifié ses réseaux de transports publics sous la marque unique ZOU !, étendue aux bus et aux trains de la région. En ce qui concerne les premiers, ce sont 200 lignes régulières exploitées par 1 700 véhicules, dont 90 internationaux et 650 scolaires, qui totalisent 17 millions de voyages.
Capable de mobiliser près de 10 millions de voyageurs sur environ 1 400 arrêts dans les seules Alpes-Maritimes, dans le département le service s’est converti depuis 2022 au mode électrique. En octobre dernier, 123 véhicules électriques ont ainsi été inaugurés et mis en circulation, dans le cadre d’un investissement total de 281 millions d’euros visant à décarboner les véhicules ZOU ! d’ici 2028.
L’électrification des 19 lignes exploitées par Keolis, qui vise à réduire les émissions de CO2 de 105 000 tonnes au cours des huit prochaines années, envisage également des mesures parallèles telles que la formation de nouveaux conducteurs. Sont donc prévues la construction d’infrastructures de recharge dédiées ainsi que la numérisation du réseau pour permettre un suivi à distance mais en temps réel de chaque véhicule.
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